la campagne: mail 4

Et voila! C'est pas du grand travail, mais c'est pas tout ca, faut avancer !! Go!






Au moment ou les compagnons pénétraient dans la caverne, ils sentirent un changement brutal. D'abord la température; à l'abri des vents tourbillonnants et glacés, l'atmosphère baignait dans une température a peine négative: un délice, après le terrible supplice du froid. Le vent justement, était aussi tombé. Ils n'étaient plus obligés de froncer constamment les sourcils pour se prémunir des minuscules particules glacées qui, dehors, glissaient sur les souffles glacials et s'insinuaient partout: les oreilles, les narines, la bouche évidemment, mais surtout les yeux...
Le chemin, d'abord large faille de glace balafrant la montagne froide, se transforma peu à peu en tunnel. Les paroies étaient craquelées et semblaient visiblement constituées de glace fraîche.
" En hiver, le glacier gèle davantage" expliqua Urion en avançant. Sa voix raisonnait dans le couloir froid. "Vous voyez? Ici, il y a un mois, le passage était deux mètres plus large. En plein coeur de l'hiver, la glace scelle tout."
Ils continuèrent à avancer. Bientôt, la voie plongea brusquement, et s’enfonça dans le glacier. Et epdant plus d'un quart d'heure, la route progressa toujours plus en profrondeur dans l'amas de froid.
De temps à autre, le tunnel s’élargissait de sorte qu’il pouvait marcher à quatre de front. Le plafond exhibait de nombreuses pièces d’architecture naturelle : de grandes stalactites brillantes et acérées peu rassurantes projetaient une lumière filtrée lançant des reflets bleutés; des excroissances girvées, parfaitements polies, ornaient le tunnel, comme de singulières formes géométriques; certaines paroies étaient si lisses et plates, qu'on les jureraient travaillées des siècles durant.
« Comment expliquez vous cette curieuse architecture ? » fini par questionner Borgash.
« Le passage change chaque année » commença Urion. « Il semblerait que cet énorme bloc de glace se déplace. Enfin, c’est ce que prônent certains scientifiques du sud. Ils prétendent que l’ile toute entière serait en train de s’agrandir…et ce, précisément derrière la Trouée de l’Ostival. Vous verrez : c’est un territoire absolument stupéfiant : le feu et la glace semblent s’y marier comme nulle part ailleurs. "Terre de création" qu'ils appellent ca. En ce qui concerne le glacier, je pense que l’activité de l’île engendre un mouvement intrinsèque au glacier. Il doit tourner sur lui-même, s’étirer, ce qui contribue aux frottements des parois et à l’érosion de certains passages…à l’origine de cette architecture particulière.. »
« L’ile s’aggrandit ? » questionna soudain Noldor, brusquement intéressé.
« Moui »…répondit Urion sans grande conviction « quelques centimètres par an soi-disant ... Je n’en sais pas beaucoup plus sur la théorie de ces rats de laboratoire ».
Le couloir plongeait à présent franchement au cœur du glacier. Ils marchèrent longtemps avant de déboucher dans une caverne sous-terraine, à peu près aussi grande qu’une taverne de village. L’air semblait ici plus froid. De gros blocs de glace s’étaient écrasés et obstruaient la place en divers endroits. Ici encore, la glace offrait un spectacle merveilleux. Des blocs présentaient une morphologie étrange, telles des sculptures aux formes imprécises et évocatrices. Les stalactites, en grappes, à la fois captivantes et menaçantes, ornaient le plafond comme des lustres de diamants.
Urion posa sa cape sur un morceau de glace. Il s’assit dessus.

« Nous allons entrer dans un territoire…dangereux », dit-il soudain en sortant un sachet que les aventuriers connaissaient déjà.
« Il va falloir être vigilants…si on en croit les légendes », continua t’il, toujours mystérieux, en sortant quelques morceaux de balsam du sachet.
« Les Morts ? C’est ca ? » dit soudain Noldor.
Urion se retourna l’air surprit.
« Quoi ? « lachèrent du tac-au-tac Ellywyn et Neb en même temps.
« Les Morts, en effet… » reprit Urion. Il lança la bourse en direction du moine.
« Ils hantent ce lieu depuis…très longtemps. Les Morts existent, c’est sur. Mais rien n’indique qu’ils se réveilleront lorsque nous passerons…si nous faisons vite. »
Il y eut un silence. Tous mâchaient sans bruit les racines amères du balsam. La fatigue commençait à se faire sentir.
« Quand nous arrêterons-nous pour un bivouac ? » demanda Neb en rendant la bourse à Urion..
Il répondit d’un air las : « Nous marcherons sans doute une partie de la nuit. Nous monterons le bivouac lorsque nous serons à l’orée des marais, aux pieds des montagnes. Il reste environ…5 heures de marche. Autant dire que les petites jambes vont devoir s’accrocher. » dit-il en jetant un regard torve à Borgash.
Les compagnons sentirent la faim s’estomper sous l’effet des racines.
« Bien, il est temps d’y aller ». Une légère appréhension fit frissonner Ellywyn. Elle sentit soudain une main froide se poser sur son épaule. Elle poussa un léger cri en sursautant, et se tourna brusquement. C’était Urion. Avec un sourire presque paternel, il lui dit doucement : « N’ait pas peur…si ca tourne mal, on pourra s’en tirer. Vous avez été impressionnants contre Ergaïder…ce n’est pas ça qui nous arrêtera… »
La gnomette fut très apaisée par ces mots. Elle avait perçu dans la voix d’Urion, cette sincérité gratuite qui lui avait rappelé, l’éclair d’un instant, leur ancien compagnon, Akarias.
Plusieurs issues s’échappaient de la place. Urion en choisit une sans hésiter.
Ils avancèrent sur un couloir plat sur quelques centaines de mètres. Au bout de quelques instant, Urion leur dit en chuchotant : « Nous allons pénétrer dans leur territoire. Essayez de marcher en silence »
Les compagnons ne virent d’abord aucune différence avec le reste du glacier. Puis, la glace, d’abord opaque, devint étrangement transparente par endroits. Ellywyn s’approcha d’une de ces « fenêtres » et étouffa un cri. Les autres s’approchèrent. Et ils virent ce qu’ils n’auraient jamais voulu voir.
A perte de vue, il y avait, enfermés dans cette prison éternelle, des milliers de cadavres, prostrés dans des positions de souffrance et de désespoir. Hommes et orques mélangés remplissaient cette geôle épouvantable. Tous semblaient vivants : la glace avait parfaitement conservé les corps. Les compagnons remarquèrent leur armures, rustiques et antiques, vestige d’un autre temps. Ellywyn put lire le même désespoir sur tous les visages. Sur certains on pouvait clairement percevoir une souffrance intense, rappelant l’horreur du paroxysme sanglant dune bataille, le moment ou les frères sont tombés et l'on attend le coup d’épée libérateur.
« Partons » chuchota soudain la gnomette, pressée de laisser derrière elle ces images qu’elle reverrait ensuite bien souvent en cauchemar.
Elle n’eut pas besoin de répéter. Le pas de marche s’accéléra imperceptiblement. Le couloir continua à sillonner à travers les fenêtres morbides. Certaines projetaient des lumières empourprées par le sang millénaire des soldats oubliés. Le chemin semblait à présent terriblement long. La fatigue aidant, les compagnons avaient de plus en plus de mal à tenir le rythme d’Urion. L’environnement était si étrange, que de temps à autres, les aventuriers se demandaient s’ils n’avaient pas changé de plan.
Soudain, ils sentirent un anormal courant d’air froid venant de l’arrière. Peu à peu, une voix chuchotante sembla résonner, portée par la brise glaciale.
« Ils ont senti notre présence. » dis soudain Urion. « Vite, accélérez »
La nouvelle tomba comme un caillou dans l’eau. Subitement alertés par le danger, les aventuriers emboîtèrent le pas du rôdeur. Le couloir semblait plus long que jamais. Les fenêtres d’horreur rendaient leur fuite macabre. Ils auraient préféré cent fois fouler le sol une crypte noire.
Noldor, à l’arrière, commença à sentir sur sa nuque un souffle frissonnant, d’origine clairement surnaturelle.
« Accélérez !!! » hurla Urion à l’avant, qui courait franchement à présent.
Le cœur bondit dans la poitrine de la gnomette. C’était un vrai cauchemar. Elle jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. Aux talons de Noldor, un nuage complètement noir se répandait dans la caverne et plongeait le couloir dans une obscurité surnaturelle.
La gnomette ne sentait plus ni le froid, ni la fatigue. Courir. C’était tout ce qu’elle pensait.
Soudain, Urion disparu devant elle. Puis, Kulg Aëron et Borgash firent de même. Avant qu’elle ne comprenne, elle sentit le sol se dérober sous ses pieds, et chuta. Le chemin s’inclina brusquement, et le sol se courvrit de glace lisse et terriblement glissante.
Le groupe glissa paisiblement quelques mètres, avant de prendre de la vitesse. Urion, à l’avant, semblait contrôler aussi mal qu’eux sa descente. Heureusement, la piste était unique et régulier. Ellywyn était à la fois soulagée de laisser derrière elle le tombeau de froid, mais appréhendait tout autant la fin de leur folle glissade. Celle-ci dura deux bonnes minutes : une éternité.
Soudain, la gnomette entendit devant elle un bruit sourd. Puis, un second et un troisième. Il vit, mais trop tard, un énorme bouchon blanc obstruer le chemin. Avant qu’elle ne réagisse, elle était enfoncée dans un épais mur de neige, aux cotés d’Urion, Borgash et Kulg aëron.
« Rien de cassé ? » résonna la voix d’Urion.
Pas de réponse. Un a un, les aventuriers sortirent de la neige en s’ébrouant. Visiblement, le choc avait été amorti.
Ils regardèrent autour d’eux. Ils étaient dans un cul de sac. Aucune issue. Derrière eux, une gigantesque piste glacée, complètement impraticable. Devant eux, un mur de neige molle.
« Neb ? » demandèrent en chœur les aventuriers.
La cascade de flamme se déversa sur le mur de neige. Un large orifice se dessina, mais toujours pas d’issue. L’halfelin répéta l’opération. Au bout de quelques tentatives, un courant d’air frais et vivifiant leur parvint.
« Nous y sommes » s’exclama joyeusement Urion.
Neb récita sa formule une dernière fois. La vapeur d’eau se dégagea, et les rayons du soleil pénétrèrent brusquement dans leur forteresse de glace.
Les compagnons se bousculèrent presque pour sortir

Ils étaient sur le pan enneigé d’une piste inclinée. Ils étaient sortis d’un trou, en plein milieu du chemin, comme une troupe de taupes perdues. Il faisait nettement moins froid que sur le plateau de l’Ostival. Les rayons du soleil, qui déclinait déjà, caressaient leur peau, tel un baume apaisant. Ils regardèrent derrière eux. Ils réalisèrent qu’ils étaient déjà loin dans le Sommerlund : le glacier semblait, de leur position terriblement haut et loin.
Plus loin à leur gauche, il y avait un ravin au fond duquel un petit torrent fuyait. A leur droite, les reliefs interdisaient tout passage.
Leur piste contournait le petit ravin par la droite, puis s’échappait derrière un haut pic rocheux , plusieurs centaines de mètres plus bas. Des fumées blanches, grises et jaunes émergeaient de cet endroit. De leur position ils ne pouvaient en apercevoir la cause, mais le chemin semblait de toutes façon s’y orienter.
« Nous voila en Sommerlund ! » dit Urion. Il désigna du doigt les fumées étranges. « Pendant deux lieues, nous traverserons un paysage apocalyptique. C’est ici, soi-disant, que l’île s’agrandit. Mais marchons, vous verrez bien ».

La température était tout à fait supportable. L’inclinaison de la piste, recouverte de neige rugueuse et vieillie, facilitait grandement la marche et mobilisait peu de ressources.
« Comment ca va ? » demanda Ellywyn à Neb.
« Ca va...les nausées ont disparu…au moment même ou le Sishuan s’étalait au sol ! »
« C’est étrange » murmura Ellywyn. « Et te souvient tu de quelque chose le concernant ? »
« Non… » Dis penaudement Neb. « Mais j’ai eu l’impression, un instant, que ma mémoire allait revenir. »
« Tu as du rencontrer cet homme quand tu étais en Sommerlund, c’est sur » en déduit Ellywyn.
Ils avaient peut être parcouru 500 mètres de dénivelées, et parvenaient à présent au pied de la roche. La température avait brusquement augmenté, et la neige disparaissait complètement par endroits..
Au sol, il y avait de la roche noire, légère.
« De la roche volcanique » pensa tout haut Noldor.
Ils contournèrent le pan rocheux, et la route se perdit dans un paysage stupéfiant.
Ils avançaient à travers un territoire déchiré par la glace et la chaleur. Des failles béantes vomissait une fumée jaune, à la forte odeur souffrée. Ils passèrent à coté d’une crevasse, dégageant une terrible chaleur, au fond de laquelle ils distinguèrent la lueur rouge et irradiante de la lave en fusion. Suspendues aux roches exposées aux vapeurs, des stalactites compliquées de soufre, témoignaient d’une activité volcanique continue. A certains endroits, le canal de lave devait s’enfoncer plus profondément, car la glace reprenait ses droits et occupait une large zone gelée et enneigée. Par endroits, des bassins d’eau bouillante remplissaient les irrégularités de la structure volcanique, comme le symbole de la lutte entre le feu et la glace.
Ils passèrent près de l’un d’eux, et soudain, un large jet d’eau bouillante jailli, crachant une panacée jaune à plus de dix mètres de hauteur.
Pendant plus d’une heure, ils traversèrent le même territoire.
A présent le sol n’était plus constitué de roche volcanique, mais de granit commun. Il y avait de moins en moins de neige, et par endroits, quelques plantes sauvages survivaient. Le soleil déclinait, et un magnifique crépuscule s’annonçait.
Le chemin assez analogue à celui qu’ils avaient emprunté en quittant Nostril, déambulait en slalomant entre les pics et les dents rocheuses,. Ils marchèrent ainsi deux heures.

« Il fait presque nuit, Urion. Qu’est ce qu’on fait ? » questionna Kulg Aêron.
Ils étaient heureux d’être passés, mais ils étaient également épuisés par tant de marche forcée. Ils n’avaient eu qu’une petite pause depuis qu’ils étaient sortis de la trouée de l’Ostival.
« Désolé…il va falloir marcher de nuit » répondit Urion en avançant.
« Mais pourquoi ? ».
« Pour ca… »
Urion s’était un peu avancé sur le bord du chemin et désignait l’horizon. Ils s’approchèrent et s’aperçurent que d’ici, on pouvait voir toute la vallée du Sommerlund.

Une tache verdâtre d’où une atmosphère nauséabonde et viciée émergeait, s’étendait du sud ouest au nord, en un large croissant épaissi à l’est. : le marais du Sommerlund. A l’est, il y avait un territoire noir et uniforme. Et, très au nord, presque à l’extrémité du marais, une lueur rouge éclairait l’horizon. « Vous entendez ? » dit Urion. En effet. Depuis un instant, un sourd grondement, très lointain, leur parvenait du nord.
« Les armées de Barak-Durk. Elles sont aux portes de Hassour. Si votre ami y est enfermé, ca doit chauffer pour lui. »


« Allons-y dit Urion. Nous camperons à l’orée du marais. Il y a quelques hectares de foret avant le bourbier. Nous devrions y parvenir dans deux heures ».
Noldor s’éloigna sans un mot. Depuis la mort de Boërie, il était resté sombre et silencieux.
Il ramassa un bâton, puis récita une incantation. L’extrémité se mit à luire d’une lumière blanche.
« Parfait, dit Urion. Partons »
Ils finirent par parvenir dans la vallée. La vie avait reprit autour d’eux. Ils entendaient à nouveau le sifflement des oiseaux nocturnes, et les bruissements de feuilles des animaux en chasse. Aux oreilles d’Ellywyn, c’était un véritable concerto après le silence morbide de la Trouée de l’Ostival.
Ils pénétrèrent dans la foret alors que la lumière du bâton faiblissait. Rapidement, ils ramassèrent, un peu de bois mort, et d’installèrent sur un tapis de mousse.
Un ordre de Neb, et ils furent bientôt réunis autour d’un brasier chaud et réconfortant.
Les aventuriers tombèrent les sacs, et enlevèrent leurs tenues devenues trop chaudes.
Ils posèrent leurs couchettes autour du feu. Ils étaient véritablement épuisés. Ils ne sentaient pas les effets de la faim, le pernicieux balsam faisant effet.

« La région est dangereuse ? » demanda Borgash à Urion.
« Pas ici…il y a surtout du gibier ; peu de bêtes agressives. Par contre, dans moins d’une lieue, nous entrons dans les marais et la… »
« Il y a quoi dans les marais ? » demanda Noldor
« La première bestiole que nous devrions affronter sont les araignées des marais. De belles arachnides de 3m de haut: vous verrez...charmantes. Si vos pouvoirs peuvent vous prévenir de leur venin, ca peut servir...» Il bailla à s’en décocher la mâchoire.
« Ecoutez…nous reparlerons de tout ça demain. Nous passerons la matinée a nous reposer et chasser. Hassour ne tombera pas si facilement. Tirons à la courte paille pour la garde.»
Kulg Aëron accepta de prendre la deuxième moitié, se limitant à quatre heure e méditation.
Les deux autres quarts furent répartis entre Urion, et Ellywyn.

Lorsqu’ils se réveillèrent, Illuin était déjà haut.
« Rien a signaler » dit Kulg Aëron, en se rapprochant.
« Bon…qu’est ce qu’on fait ? » émit la voix rauque et ensommeillée du nain.
« Ce que vous voulez…je propose que certains aillent chasser afin de faire un repas consistant. Nous sommes épuisés par le balsam, il nous faut des forces réelles. » dit Urion en se levant. « Il y a une rivière plus loin... » ajouta t’il a titre d’information.





Gain : tous : 500xp (sauf Neb: 250xp. En attente, 1150xp)


Choisissez vos sorts. Choisissez si vous voulez chasser (vous avez faim, il faut que vous mangiez ; vous avez quatres rations normales, et pour 3 repas de balsam).

Vous avez trois heures de temps avant de partir.

NBMD: on aurait pu mettre une photo sur le territoire volcanique. Pour info, je me suis inspiré du territoire islandais... (tout le monde s'en fiche, mais bon...)

tjrs les memes sorts cad de la finesse ^^

Ben? Tout le monde passe sur le forum, personne ne répond?
C'est si long à lire? Ou alors, c'est tellement ennuyeux que personne n'a envie de jouer?
...
...

Bon.. Moi j'ai pas de sort à préparer, je ne sais pas chasser (et j'ai pas le matos...) Je ne sais pas soigner, ni cuisiner... Je ne joue pas de musique, je ne danse pas, je ne marche pas sur les mains non plus...

Et ben, je me lève et je propose à Urion de s'entrainer

Urion range son matériel, il sort une dague, puis annonce qu'il va chasser.



Par contre (je n'ai pas oublié), vous pouvez vous posez la question du chemin. Vous êtes juste à l'orée des marais. Borgash voulait les contourner. C'est maintenant ou jamais...

Je suis là, je tiens à le dire. Désolé pour cette "longue" absence (problèmes personnels)... Je réponds dans la matinée au plus tard. Il est plus que temps de passer à l'action...
(j'ai été absent au mauvais moment, pas pu poser de questions à Urion. Mais ça peut encore se faire... Autre chose : Joe, le problème de jeudi dernier était lié au forum, et pas à ton pseudo, comme tu t'en es rendu compte depuis... En revanche, je n'ai pas pu te répondre à l'époque parce que ton mail ne fonctionne bizarrement pas : à chaque fois que j'essaie de mailer aramil243atwanadoo.fr j'ai immédiatement un Undelivered message returned to sender...)

Ah bon?
Bref...c'est vrai que le problème n'était qu'une broutille, j'étais énervé de pas pouvoir poster le mail...
Voila

Désolée en ce moemnt charette fin mercredi prochain rend l'antenne xwlrmzt...

Merde... je me retrouve tout seul... Bon ben tempis, j'atrape un morceau de bois et je taille des dés dedans (3 dés pour être précis...) Jet d'artisanat = 15 + 0 = 15. A toi de voir Joe.

Après, si y a du monde qui revient, je parle du trajet et je défend dur comme fer le contournement du marais.

Sinon, pour le moment, rien de plus à signaler.

En cours :

- Mise à jour des Feuilles de Persos et du Point Campagne (terminé)
Note au MD : j'ai considéré que la nuit passée a été assez reposante, donc que chacun a gagné la moitié de son niveau en PdV.
Les états "fatigués" ont disparu.
L'effet du poison chez Borgash s'est dissipé (à raison d'un point tous les 4 heures, plus de 16 heures sont passées depuis le combat).
Sorts et pouvoirs sont remis à zéro.
Noldor a consommé toutes ses baies magiques en chemin et a jeté les autres. Il est toujours maudit ( )

- Traitement des objets trouvés sur le mage
Pour l'instant, en l'absence de commentaire des autres, admettons que c'est Noldor qui conserve tout sur lui, dans ses chtites sacoches. J'essaierai de penser à une meilleure répartition dans la soirée, mais pour cela il faut que je vois les poids/encombrement etc. de chaque truc, donc c'est à venir.

- Réponse au mail (cf plus bas )

Bon pendant ce temps Ellywyn s'entrâine à jouer de la flûte, discute à droite à gauche, prépare la bouffe, va cueillir des baies et chante. Pour les sorts je m'en fous, ma feuille est mise à jour et voilà.

Ok, je vous laisse un peu le temps de vous remettre dans le bain...
Faudra pas trop trainer quand même, y'a encore un bout de chemin (mais normalement, vous avez largement dépassé la moitié de l'aventure).

Je rappelle inlassablement à Neb qu'il a un très lourd malus d'xp de 50% tant que sa feuille Pj n'est pas à jour. Si elle n'est pas revue avant la fin de la campagne, tant pis...il aura nettement moins d'xp que les autres...

Pour toutes les actions que vous faites (tailler des dés, jouer de la flute...) W&S (copyright Mick...? ), car évidemment, tout rapporte de l'Xp

Külg-Aeron récupère des points de vie graçe à sa capacité. En gros, je gagne 16 PVs.

Pour le reste, je décide d'accompagner Urion à la chasse.

Yop yop ! C'est reparti, et bien reparti Très belle transition, en tous les cas, ça augure bien pour la suite...
RQ : liste des sorts etc. à venir

La rosée matinale perlait sur les innombrables touffes d'herbe du matelas de verdure où Noldor s'était assoupi, la veille. Quelque part, à l'Est, Illuin se levait. Il était temps pour le petit druide de faire ses quelques oraisons matinales, et de se préparer pour le reste de la journée. Külg'Aeron, qui veillait non loin, le regarda s'éloigner avec un léger hochement de tête, tandis que les autres dormaient encore du sommeil des guerriers.
Un peu à l'écart du groupe, le gnome sortit sa serpe d'argent pour prélever quelques herbes sacrées, qui lui serviraient plus tard lors de ses incantations. Son avancée furtive dérangea un petit daim qui bondit hors de sa route pour rejoindre ses parents.
L'esprit du druide était encore confus des événements des derniers jours, et il se demandait s'il était réellement prêt pour ce qui l'attendait. La mort du Sishuan, du premier des Sept Frères, était en soi une bonne nouvelle, mais son allégeance divine laissait à croire que Nerull avait plus de serviteurs qu'il ne l'imaginait en Sommerlund. Y avait-il un lien avec la révolte de Barak-Durk ? Il fallait tirer ça au clair... En parler à Urion, ce serait probablement la meilleure solution.

Revenant doucement vers le campement, les mains encore grignotée par les herbes irritantes qu'il venait de cueillir, il fut déçu de constater que ses amis n'étaient pas encore levés, et que certains commençaient à peine à entrouvrir les paupières. Rangeant son fardeau de verdure dans sa poche d'herboriste, il s'assit en tailleur dans un coin ensoleillé et sortit son lourd grimoire pour consigner ses péripéties récentes. Il avait beacoup de choses à écrire et tellement plus à étudier, mais le temps pressait... Il choisit donc d'aller à l'essentiel, laissant certaines pages blanches et ébauchant à peine certains croquis, prêts à être terminés plus tard, bien plus tard, quand il en aurait fini avec le Sommerlund. Les traces d'aëgworgs, les restes du Sishuan, tout fut classé, rangé, synthétisé en quelques minutes. Lorsque ses compagnons s'éveillèrent enfin, Noldor avait la satisfaction du devoir accompli, son âme scientifique comblée par son travail de surface. Dans un moment géologue, il avait même attrapé l'une des petites pierres volcaniques de la région pour la fourrer dans sa poche d'expériences...

Urion s'apprêtait à partir à la chasse, Külg'Aeron à ses trousses. Neb accompagnait Ellywyn dans ses activités matinales, et Borgash tentait avec toute l'obstination inhérente à sa race de tailler quelques dés grossiers de ses doigts musclés.
La voix monotone de Noldor s'éleva dans le calme de la matinée. Il avait beaucoup changé depuis la mort de Beorië, depuis la Trouée de l'Ostival. Le Sommerlund était pour lui une terre maudite...

" Venez avec moi. Tous. J'ai quelque chose à vous montrer, et certaines choses à discuter. Il sera encore grand temps de chasser par la suite, rassurez-vous. "

Le druide avait l'air terriblement sérieux et décidé, si bien que les autres aventuriers finirent par le suivre jusqu'à la petite rivière dont leur avait parlé Urion un peu plus tôt.
En marchant, Noldor ruminait des souvenirs déjà vagues, des flashs de morts et de combats sanglants. Beorië avait été la dernière d'une longue route bordée de cadavres... Quarante ans plus tôt, la rude terre du Sommerlund avait prélevé son premier tribut de vie sur les amis du petit gnome.

" Très bien, fit-il en arrivant près de la source. Très très bien. Je vais à présent procéder à un rituel ancien de magie druidique, un rituel de divination naturelle qui requiert pour bien fonctionner une étendue d'eau plus ou moins calme. Si je vous ai mené jusqu'ici, c'est pour que vous puissiez en voir le résultat, un résultat que j'ai moi-même eu bien du mal à interpréter. Préparez-vous à revoir Nedal... "

Il s'agenouilla dans l'herbe verte qui bordait le ruisseau et commença à déposer en cercle autour de lui les catalyseurs magiques de son incantation. Reprenant son souffle et se préparant à agit, il laissa échapper quelques ultimes commentaires.

" Ce n'est pas sans danger, soyez prévenus. Si nous voyons alors nous pouvons être vus... J'ai encore quelques souvenirs désagréables de ma dernière tentative. Je ne vous oblige à rester, mais je ferai de mon mieux pour garder le sort sous mon contrôle. "

Il ferma les yeux, lançant son esprit vers celui de Nedal, quelque part au loin. Un dernière murmure précéda les premiers échos de l'incantation.

" C'est une magie qui peut être très longue à se manifester ; la patience sera votre vertu. Vaquez à vos occupations si vous le souhaitez, mais ne vous éloignez pas si vous voulez être là au moment crucial... "

Un soubresaut fit vibrer la surface de l'eau face au petit druide, et tout doucement un léger brouillard de pouvoir se forma au creux du ruisseau, virevoltant au gré des mots de puissance. L'incantation avait commencé...

=> Noldor lance Scrutation avec Nedal pour cible. A noter que si l'un des aventuriers a encore quelque chose qui lui appartenait, ça peut aider à la réussite du sort.

Noldor était revenu de son expédition matinale les bras chargés de racines et d'écorces aux vertus mystérieuses. Il avait même trouvé un balsam, dont il avait méticuleusement prélevé les racines les plus fines afin d'éviter la souffrance de l'arbre.
Lorsqu'il s'approcha du campement, Urion et Kulg-Aëron étaient sur le point de partir chasser.
Borgash et Ellywyn, les yeux encore noyés de sommeil, semblaient nettement moins occupés : le nain tentait péniblement, à l’aide de son unique main, de tailler un morceau de bois mort, tandis que la gnomette chantonnait d’une voix fluette et encore mal réveillée.

Noldor émit sa requête. Tous obtempérèrent et Urion consenti de mauvaise grâce, malgré les grognements de son estomac, à repousser sa chasse d’un petit moment.
Lorsqu’ils furent prêts de la rivière, Noldor commença le travail de son incantation. Pierre après pierre, il s’affaira à construire un petit barrage afin de retenir une trentaine de centimètres de profondeur d’eau.
Ellywyn regarda autour d’elle. Le petit bois était agréable : frênes et chênes se disputaient les hauteurs de leurs puissants rameaux, tandis qu’au sol, fougères sauvages et buissons feuillus se mélangeaient, en camouflant de temps à autre une éruption blanche de champignons bagués. Ils avaient même croisé un daim sauvage, qui, effrayé par le cliquetis des armures et des armes, avait abandonné son repas vert et avait disparu sans demander son reste.

Très bientôt, Noldor fut agenouillé devant un bassin de pierre improvisé. Il récita les mots de puissance. L’incantation était longue. Les aventuriers, impatientés et habitués à la scène, ne tardèrent pas à échanger quelques mots :
« Dans trois heures, nous nous enfoncerons dans l’un des marais les plus mauvais de l’Arëladannon. Profitez bien de… »
« Et pourquoi on les contournerait pas, ces fameux marais ? » coupa le nain, visiblement en désaccord avec le choix du rôdeur.
Urion poussa un large soupir.
« Je me demandais quand il allait la ramener celui-la …» murmura t’il. Puis, il haussa le ton de sa voix.
« Je croyais que vous vouliez secourir vos amis. Notre unique chance d’arriver avant les armées de Barak-Durk, c’est de traverser le bourbier. Le contourner nous retarderait de plusieurs jours. De plus, nous devrions traverser les lignes orques et kobolds pour parvenir à la place…ce qui est pratiquement impossible. »
Borgash semblait dubitatif. « Honnêtement, entre le marais ou la guerre, mon choix est fait ! »
Urion secoua la tête. « Ton choix peut être, mais parce que tu ne sais rien. Il y a une autre raison pour laquelle je veux passer par les marais… »« Et ? » questionna Ellywyn, le nain gardant un silence interdit.
« C’est simple. Il y a un endroit que je voudrais visiter avant de nous rendre à Hassour… Il s’agit d’une maison, un laboratoire caché dans le marais. Je ne pense pas que son propriétaire nous ennuie, mais il est fort possible que l’endroit soit tout de même protégé. »
« Et qui est le propriétaire ? » questionna Kulg Aêron.
Urion sourit : « Ergaïder. Je savais qu’il possédait une sorte de résidence secondaire, mais je ne l’avais jamais visité. Ce qui est sur, c’est que nous ne risquons plus de le rencontrer. »
« Et pourquoi irions nous la bas ? » demanda Borgash sur un ton agressif.
« C’est une sorte de petit laboratoire, un endroit ou il faisait quelques expériences, fabriquait quelques objets magiques…nous pourrions trouver de l’équipement avant de nous rendre à Hassour, et plus particulièrement… » Urion s’arrêta.
« Quoi ? »
« J’ai entendu parler d’une arme de sa composition. Un fléau anti-démon. Une splendide épée, extrêmement puissante contre les Sishuans. »
« Les Sishuans ? Mais pourquoi aurait-il fabriqué une arme pareille ? » questionna Ellywyn.
« Ergaïder n’est pas idiot. Il savait qu’il était le plus faible des 7 successeurs. C’était une sécurité, au cas ou la lutte avec l’un de ses frères tournerait mal. Cela dit, je n’ai absolument aucune idée de l’état de son t… »

« Regardez !! » héla Neb. « L’eau change de couleur !! »
En effet. Le travail de Noldor, agenouillé devant son ouvrage, les yeux fermés, les lèvres remuant d’un murmure rapide et à peine audible, commençait à porter ses fruits.
Tous se penchèrent et observèrent l’eau qui tendait déjà vers le noir. Puis, le noir se transforma en ténèbres profondes, si bien qu’il était impossible de percevoir le fond du bassin.
Puis, une lueur, d’abord dénuée d’image, se développa du plus profond de l’écran noir. La lueur devint lumière, puis, toujours grandissante, commença à présenter des formes.
Brusquement, l’image apparu.
Les aventuriers se sérèrent tout autour du bassin, Neb, Urion, Ellywyn, Borgash, et Noldor en cercle, afin de mieux observer la scène.

« Nédal !! » s’exclama Neb d’une voix suraiguë.
En effet. L’image illustrait un cachot de pierre grise et sale. Il y avait, sur les murs, des projections pourpres, macabres témoignages de tortures barbares. Une faible lumière verte et incertaine, sans doute d’origine magique, semblait suinter du sol, et rendait l’espace clos d’autant plus aliénant.
Au milieu, gisant sur de la paille nue et souillée, il y avait une petite forme immobile.
Comme si elle se rendait compte de la présence des observateurs, l’être tourna péniblement la tête et leur fit face.
Ellywyn eut du mal a reconnaître le visage souriant et indolent de Nédal. Les yeux abrutis de fatigue et injectés de sang, les pommettes ecchymosées, la joue droite brûlée, le menton balafré…tristes stigmates des longues semaines d’une sadique captivité…
« Non… » articula Nédal péniblement…
Soudain, une aura rouge et cylindrique jailli, juste à coté de Neb, au sein de laquelle une silhouette apparu.
Nédal hurla de douleur ; sa simple présence engendrait une souffrance intense.

Vêtu d’un surplis noir et d’un manteau pourpre, l'être puant la malignité se tourna vers les aventuriers. Sa capuche était baissée. Son visage était mi-humanoïde, mi-reptilien. Il avait deux yeux verts plissés, et un faciès proéminent, au court manteau carré. De légères écailles vertes rigidifiaient ses joues, son front et son menton. Son nez, court et pourvue de deux épaisses narines, portait une large cicatrice sur toute la longueur, en diagonale.
L’être maléfique semblait en colère. Visiblement, il semblait parfaitement voir les aventuriers. Il allait ouvrir la bouche lorsque ses yeux se posèrent sur Urion. Ses pupilles s’embrasèrent alors de fureur. Il ouvrit sa bouche et découvrit de larges crocs couverts d’écume. « Bara-Bahk…en’dnéo… » : les premières syllabes d’une incantation.

« Ouah !!! » hurla Urion. Il se rua sur le bassin, et éclata rapidement le petit ouvrage à grand renfort coups de pieds frénétiques. L’image s’estompa au moment même ou Urion mettait le pied dans l’eau.
Lorsqu’il fut un peu calmé, il affronta le regard interloqué des compagnons.
« Lui, c’était Ondëanor. Très dangereux…c’est sans doute lui qui avait envoyé Ergaïder. Il n’a pas du être content de vous voir en vie...»acheva t’il en souriant.


Gain: Noldor: 60xp
2 portions de balsam.


NBMD: désolé pour le retard. Au fait, une idée comme ca, ca vous dit pas de se rejoindre un soir sur un forum pour faire une session intéractive? Histoire d'avancer un peu?

Volontiers. C'est une bonne idée!

Ellywyn mit beaucoup de temps à se remetre de cette terrible vision : l'angoisse conjuguée de la vue de leur ancien compagnon en si mauvaise posture et de cet horrible mage reptilien (NDNat : a-t-elle reconnu le sort?) l'avait fortement secouée.
Elle s'isola rapidement afin de soulager dans un fourré le haut-le-coeur qui lui remuait les tripes, puis essuya les larmes de ses joues. Elle resta un moment à réfléchir.
Lorsqu'elle revint vers le groupe, elle leur dit, malgré sa grande répugnance à traverser les marais, qu'elle voulait retrouver Nedal le plus vite possible et que pour ce faire elle n'émettrait aucune objection à ce que le groupe s'engage dans les bourbiers insalubres du Sommerlund. Elle entonna ensuite un chant assez triste, mais plein d'espoir.

Ce qu'elle garda pour elle-même, c'est qu'elle espérait bien retrouver l'ignoble tortionnaire et le punir de ses propres mains.

Borgash observa Urion un instant. Au fond de lui, il n'avait pas confience. Cet homme, il le savait, en caché plus qu'il ne voulais le dire... En fait, le rodeur lui rappelait étrangement un truc naturel dont lui avait parlé Noldor... Une sorte d'immence bloc de glace flottant dans des eaux glaciales... Un Iceborg ou un truc dans le genre... D'apères le gnome, les deux tières de l'Icebirg était caché sous la surface de l'eau.

Le nain secoua la tête. Il fallait se résigner.

"Bien, de toute façon, notre volonté n'a rien à faire ici... Je crois que notre "ami" à déjà décidé de tout le cheminent de notre groupe... Alors ne perdons pas de temps."

Il retourna vers le camps.