La campagne

Ellywyn saisit de sa ceinture une petite bourse de cuir ciselé, et en tira deux pièces d'argent brillantes qu'elle posa sur le comptoir.
Le maitre d'hotel la remercia poliment, empocha l'argent, puis, s'excusant une nouvelle fois, il disparu dans la salle à manger.
Ellywyn rangea sa bourse, puis prit le couloir de gauche, suivie de ses compagnons. Le couloir, long d'une douzaines de metres, et décoré de différentes plantes vertes et bacs de fleurs, finissait sur un solide escalier de colimasson en bois de chène. Il desservait trois étages.
Ellywyn choisit de s'arreter au premier. La chambre numéro 15 se trouvait au milieu d'un couloir un peu plus long que le précédent.
La salle était tout a fait acceptable. Il y avait deux lits, mais l'espace au sol permettait largement l'aménagement d'une couchette supplémentaire.
Il y avait également deux commodes, une grande armoire a double battant, et deux lots d'étagères, une au-dessus de chaque lit. Une petite fenètre à volets donnait sur l'arrière du batiment: une ruelle calme sans intéret.
Les quatre compagnons posèrent tous leur paquetage, decidant d'aviser plus tard quand à la répartition dans les chambres. Puis, tous s'orientèrent vers la salle à manger.
Lorsqu'il pénétrèrent dans la grande salle commune, le volume ambiant des conversations sembla diminuer. Manifestement, leur entrée ne passait pas inaperçue.
La salle était assez grande: il y avait la une quizaine de tables pour 2 à 8 personnes. Aux murs, des trophées de chasse rendait l'ambiance quelque peu sauvage. Des peaux d'ours; des tetes de loup, de sanglier, d'élan empaillées; des collections de pattes et des oiseaux sauvages naturalisés.
La salle était a demi emplie de bergers et de paysans, qui, pour la plupart, buvaient de grandes chopes de vin.
Les compagnons choisirent une table non loin de l'atre ou ronflait un feu superbe.
Une servante, différente de la première, ne tarda pas. Elle était plus agée,tirant sur la cinquantaine. Elle devait avoir été belle, mais le temps ne l'avait pas épargné. Elle semblait avoir plus d'expérience avec les clients atypiques. Elle parlait avec cet accent typiquement paysan, un peu rustique. Poliment, Ellywyn commanda.
La servante revint deux fois. La première pour apporter deux grands plateaux garnis de nourriture: il y avait là une corbeille emplie de pain gris, un grand plat de ragout de mouton, un saladier de légumes cuits à la vapeur, une grosse part de fromage, des fruits secs, et les couverts.
Elle revint la seconde fois avec le tonnelet de bière.
"C't' une des meilleures du cont'nent", dit-elle avec fiertée.
Puis, se tournant vers la gnomette, elle lanca: "C'est 7 dannuns, s'iou plait.". Puis, plus bas, elle ajouta: "J' vous ai mis plus que d' coutume...les aventuriers ont b'soin d' forces n'est-c' pas?" acheva t'elle avec un sourire, a l'adresse d'Ellywyn.


Pertes: Ellywyn: 2 dannans.

La servante leva sa main, puis regarda les pièces. Elle empocha l'argent, puis regarda Ellywyn dans les yeux, d'un air à la fois intrigué et méfiant.
"Vous d'vez étre de drol' d'gens, vous pour payer comm'ca. La Denis', elle s' fait d'habitud' pô payer pour ca." Tout en essuyant les taches de sauce et de bière sur la table, elle continua: "Et pis...c't'une drole d'question ca...C'que j'en sais, moi, pourquoi y vous aiment pô? P't'etre parc'qu'ils sont méfiants d'nature ces corniaux-la. Y sont bourrus, mais pô bien méchants...Quand a moi, j'va dire vous dire qu' les bourlingueurs comm'vous paient bien et toujours..."
Elle marqua une pause tout en essayant de pomper avec le chiffon tout le liquide répendu à la place de Nadloïn. "Et pi...y'en a dont la compagnie m'dérange pô" Et ce faisant, elle regardait l'elfe...
Puis, elle finit: "Ce s'ra tout, brin d'femme?"

Cherchant a recroiser le regard de la serveuse, KA lui adressa:

"Et comment t'appelles tu belle enfant?"

La servante se tourna vers Kulg Aëron, et eut un sourire avant de répondre. Elle avait un beau visage, mais le poids des années la trahissait. Les poches sous les yeux, les multitudes des rides, au front et sur les joues, un menton tombant et fatigué, tout hurlait la cinquantaine.
Elle avait cet embonpoint, empatté et gras des personnes vieillissantes.
"Mon nom, c'est D'nise" répondit-elle ..."et vous, vous m'rapp'lez un elf' qu'j'ai connu du temps ou j'tais encor' jeune et belle..." Et elle eut un nouveau sourire, en rougissant légèrement...

*ARGH, j'avais tapé une super réponse, et j'ai fermé la fenêtre avant d'envoyer. Crétin je suis, et crétin je resterai Je synthétise, même si ce n'est point esthétique, parce que j'ai la flemme de tout reprendre *

Noldor est resté silencieux jusqu'à présent, même s'il a parfois pris le temps d'aller examiner quelques curiosités régionales (architecturales ou culinaires) pendant le trajet du groupe. Il s'est abstenu de tout commentaire, en bien ou en mal.
L'auberge n'a guère changé cette manière de voir les choses. Il n'avait pas d'équipement dont il avait besoin de se délester dans la chambre, et le repas ne semblait guère l'intéresser si ce n'est par ses aspects exotiques, pas plus que la conversation fort peu distinguée des serveuses. Susçotant son propre piment rouge, il s'en est donc allé examiner les trophées de chasse qui ornaient la pièce de façon à savoir l'origine de ces bêtes et la façon dont elles avaient été tuées. Il n'a guère d'espoir, mais il pourrait y avoir une espèce intéressante dans le tas... (jet de Connaissance de la Nature)
Puis, voyant à la façon dont les autres aventuriers se vautrent dans la nourriture et la bière qu'il n'y a guère de chance qu'ils ressortent ce soir, et alors qu'il a encore plein de choses intéressantes à faire ce soir avant qu'ils ne repartent le lendemain, il s'approche de la table et dit d'un air pensif :

" Je ne suis fait que pour la compagnie des bêtes, ou des savants. Vous n'apprendrez rien de ces pauvres paysans. Il faut aussi que je m'occupe de Beorië. Demain, nous partirons tôt : si vous voulez faire des achats en ville c'est maintenant ou jamais. J'ai quelques questions pour l'aubergiste avant de m'en aller faire ce que j'ai à faire en ville. Si quelqu'un veut venir avec moi, je serai donc non loin encore quelques minutes.
De toutes façons et quoi qu'il en soit, je ne dormirai pas ici. Je n'ai pas de quoi payer, et je n'apprécie pas vraiment les manières sophistiquées des lieux. Retrouvez moi demain, au lever d'Illuin, au pied des murailles à la sortie de la ville. Je le répète : il n'y a plus un instant à perdre. "

Noldor attend quelques réponses, en l'absence desquelles il part en quête de l'aubergiste, comme promis.

Oups, y erreur sur la personne, je pensais qu'il s'agssait de la serveuse aux formes généreuses...

Et oui, je sais KA...Il faut lire les mails un peu...enfin, chacun ses gouts au final, ca fait un elfe moine un peu étrange mais bon...

[i]Jet de connaissance de la nature: 5+18=23 *réussite*[/i]

Noldor s'ennuyait. L'agitation de la taverne, le moine et ses fantasmes, le nain rotant sa bière...non, il n'aimait pas cela. Son regard vagabondait parmi la décoration de la pièce. Il pouvait tres nettement identifier chacune des tete empaillée, chacune des peaux pendant aux murs. Ce n'était que des animaux sauvages communs, loups, ours, cerfs, sangliers...il y avait également de belles collections de pattes de renard, de lièvre, de lapin, et d'ailes de rouge-gorge des montagnes, de martins-pécheurs et de canards royaux.
Il bailla puis se leva. Les autres aventuriers le regardèrent, puis, apres une brève explication, il s'en fut à la recherche du tavernier, laissant les autres à leur bière et à leurs activités. La servante avait repris son ménage, essuyant non loin quelques tables, le regard désormais toujours rivé sur Kulg Aëron.
Noldor retourna dans le hall. Il était vide. Il traversa la salle, puis le couloir menant à l'escalier.
Il trouva le maitre d'hotel au bout du premier étage. Il était avec deux autres servantes, dont Noldor avait déja vu la première. Deux portes de chambres étaient ouvertes. Apparemment, ils semblaient affairés avec les chambres.


[b]Gain[/b]: Noldor: 10Xp

* Je vais les surprendre en flagrant délit de vol dans les chambres ? Non, ne soyons pas paranoïaques. Considérons tout simplement qu'ils font du nettoyage (mais je jette un oeil quand même sur leurs activités) *

Noldor s'approche du maître d'hôtel et, attirant son attention en toussotant doucement, tout en ne négligeant pas un clin d'oeil pour la plus jolie des servantes, il lui demande d'une voix douce.

* Jet de diplomatie sur le dialogue pour que le maître d'hôtel se montre le plus serviable possible. J'énumère les questions qu'il veut lui poser, comme ça on gagne du temps *

- D'où proviennent les fourrures qui ornent la salle en bas ? Est-il possible de rencontrer le chasseur qui les a ramenées ?
- Il doit voir pas mal de monde passer dans son auberge. A-t-il récemment rencontré des gens qui voulaient continuer leur voyage vers le Nord, vers les Monts du Péril puis le Sommerlund ? Mieux encore, a-t-il vu des gens qui prétendaient revenir de là-bas ?
- Quelles rumeurs de ces régions septentrionales, ou à défaut, y a-t-il des rumeurs qui circulent parmi les paysans qui vivent au pied des Monts du Péril ?
- A-t-il vu, rencontré ou entraperçu dans la région des gens sombres, vêtus de toges noires, etc. ? (Noldor ne cite pas le nom, mais il pense bien sûr au culte de Nerull).
- Quelle est la divinité dominante de Nostril, la croyance de la population est-elle plutôt forte ou plutôt faible ? Existent-ils certains cultes ouvertement fanatiques ?

Et, juste pour détendre l'atmosphère avant que Noldor ne s'en aille :

- Où trouve-t-on les meilleurs commerces de la région ? Y a-t-il une bonne forge dans les environs ? (Noldor aime bien discuter métal avec les grands forgerons, quelque chose qui lui veint de sa jeunesse d'ingénieur gnome...)

Avant de disparaître, Noldor affiche son plus beau sourire et contemple chacune des personnes dans la pièce de ses grands yeux verts.

" Mesdames, mesdemoiselles, messeigneurs, je vous remercie. C'est ravi d'avoir fait votre connaissance et déçu de devoir si tôt vous quitter que je vous tire ma révérence, avec les salutations les plus chaleureuses de votre serviteur gnome que je suis. Au plaisir de se revoir bientôt ! "

Dans une large courbette volontairement exagérée, Noldor s'éloigne dans le couloir vers l'extérieur de l'auberge, satisfait de son effet. Quoi de plus doux que le sourire d'une femme ? se dit-il en rabattant sa capuche de peau sur sa tête pour sortir, dissimulant le haut de son visage sous son masque félin.

Ellywyn, Kulg Aëron, et Nadloïn, étaient resté à table. L'ambiance de la salle s'échauffait doucement à grand renfort de pichets de vin. Les trois compagnons achevaient doucement leur tonnelet de bière. Ils étaient la, perdus au milieu d'une ile dont ils ne connaisaient rien, et la seule présence "réconfortante" était la vieille serveuse qui ne cessait sourires et clins d'oeil à l'adresse du moine.
Nadloïn émis un rot bruyant. Lui aussi semblait s'ennuyer à ce repas sans animation, sans divertissement. S'il s'écoutait, il provoquerait bien volontier une petite bagarre de taverne pour animer tout cela. Il plongea son nez dans la bière afin de se contenir.
Ellywyn et Kulg Aëron avaient achevé leur repas. Autour d'eux, il ne restait que deux groupes de paysans, l'un sur le point de partir, l'autre abruti par le vin, chantant et dansant. Il y avaient aussi quelques paysans et bergers éparpillés un peu partout dans la salle, s'adonnant calmement à leur vice.
Puis, Kulg Aëron remarqua, à l'angle de la salle derrière eux, un étrange individu. Il semblait différents des autres. Vétu d'un large manteau brun taché par la boue, il était attablé à un repas frugal et sans compagnie. La capuche rabbatue sur la tete, et penché sur sa nourriture, il était le profil meme du misérable...ou de l'aventurier.

Ellywyn s'ennuyait ferme et ses compagnons semblaient moroses et peu causants. Elle tentait de les égayer en lançant des sujets de conversations qui tombaient régulièrement à plat, et c'est avec soulagement qu'elle prit congé d'eux en prétextant une migraine naissante.
Cependant, elle remarqua l'homme assis seul, et sa curiosité naturelle reprit le dessus: elle alla commander deux nouvelles chopes de bières, une pinte et un demi pour elle et elle alla s'asseoir à la table de l'homme, non sans lui avoir demandé si un peu de compagnie le dérangeait.

Elle lui demande:
-qui il est et que fait-il dans ce trou paumé plein de gens qui aiment pas les étrangers
-S'il est du coin ou s'il connait le coin
-s'il a entendu parler d'événements étranges ces derniers temps, et en particulier du passage des deux frangins.

L'atmosphère de la pièce était lourde de la fumée des pipes des paysans, de l'odeur de cuisine refroidie, des nauséabondes lampes à huile et de l'humidité nocturne. Ellywyn, plongée dans ses pensées, songeait aux jumeaux. En Sommerlund...non, décidément, elle ne comprenait pas ce qu'ils pouvaient faire la-bas. Par contre, elle concevait tout à fait de quelle facon les halfelins devaient etre torturés sur cette terre hostile de misère.
Depuis combien de temps était elle partis à leur recherche à présent? Elle compta mentalement...presque deux mois aujourd'hui. Elle soupira; ils n'avaient eu aucune nouvelle depuis le message des jumeaux, et elle redoutait à présent que leur objectif ne soit déja plus...
Son regard vagabondait à travers la salle. Nadloïn était affairé à abbatre dignement le tonneau de bière, tandis que Kulg Aëron, malgré sa race, somnolait à moitié sur sa chaise. Brusquement, Ellywyn se leva. Depuis longtemps, elle avait remarqué cet étrange individu seul, au coin de la salle, mangeant calmement. Il ressemblait à tout sauf à un villageois. Elle alla commander deux nouvelles boissons à la servante, puis, servie, elle s'installa à la table de l'homme, sans autre forme de procés...

L'individu était vétu d'un large manteau brun, qui cachait non seulement ses véritables vêtements, mais aussi sa tete, camouflée par une capuche.
Il ne tourna meme pas la tete. Il ne semblait aucunement surpris de cet abord quelque peu brutal. De sa petit voix, Ellywyn proposa sa compagnie. Pas de réaction. L'humain continua à manger sans répondre.
La gnomette posa les deux boissons sur la table et poussa une des deux chopes vers l'humain. Elle plongea ses lèvres dans le liquide brun. Décidément, l'individu n'était pas commode. Aprés une pause, elle se risqua à reprendre une conversation. Elle allait ouvrir la bouche pour demander à l'homme d'ou il venait, lorsqu'il leva brusquement la tete.
Ellywyn eut un mouvement de surprise.
Son visage...il ressemblait à s'y méprendre à Akarias, hormis une balafre qui sillonait son visage, de l'oeil gauche à la commissure des lèvres. Ellywyn n'eut pas le temps de poser sa question.
"Ellywyn Garrick Chanteclair" dit-il soudain. Sa voix était grave, un peu rauque. Puis, il se tourna vers les compagnons de la gnomette..."et eux, c'est Nadloïn et Kulg Aëron...vous savez, votre passage dans le Kementaruin n'a pas été inapercu jeune gnomette...il existe de nombreuses sphères ou l'on parle de vous..."
Puis, apres une longue pause, il lanca brusquement: "Et je sais ou est Neb..."
Il plissa les yeux d'amusement en voyant la surprise d'Ellywyn...

Perte: Ellywyn: 5 dannuns

L'humain semblait de plus en plus amusé par la situation...
Avec un certain cynisme, il resta un long moment silencieux, s'affairant à essuyer soigneusement sa gamelle avec un morceau de pain gris.
Puis, quand il eut fini, il regarda Ellywyn droit dans les yeux...
"Mon identité ne vous dirai rien; sachez seulement que je connais Neb. C'est d'ailleurs pour cela que je sais ou il est."
L'humain marqua une nouvelle pause, afin de capter d'autant mieux l'attention de la gnomette.
"Je sais pourquoi vous etes ici. Je crois que nous pouvons faire un échange. Nous avons chacun quelque chose qui interesse l'autre. "
Il prit la chope de bière, et bu une large rasade. Il la reposa lentement sur la table, puis s'essuya tranquillement la bouche à l'aide de sa manche.
"Le Sommerlund...une terre terriblement hostile pour ceux qui ne la connaissent pas."
Son discours était entrecoupé de pauses qui agaçaient de plus en plus Ellywyn.
"Il se trouve que je dois aller aussi en Sommerlund. Hélas, meme avec mon expérience, je ne peut me risquer à m'y rendre seul."
Il marqua une nouvelle pause. Il regarda le nain, puis l'elfe. Le premier semblait largement atteint par l'effet de l'alcool, le second somnolait pitoyablement sur sa chaise. Il eu un sourire amusé.
"Et je crois qu'un peu de renfort ne vous ferait pas de mal. A nous tous, nous aurons une plus grande chance de revenir vivants du Sommerlund..."
La serveuse passa. L'humain se tu une nouvelle fois. Lorsqu'elle fut passée, il conclu:
"Le marché est simple. Je me joins à votre...compagnie. Nous traverserons le Sommerlund ensembles. En échange, je vous dirai ou est Neb, et nous irons le chercher."
L'humain fixa la gnomette dans les yeux, d'un regard interrogatif insoutenable.

Kûlg-Aeron qui était tranquillement entrain de méditer depuis le début de la soirée, sortit de ce semi-someil et vit la gnomette en grande conversation avec l'etrange personnage. Il attend que la gnomette vienne le mettre au parfum.

Quelle politesse, ma foi ! On dirait une hôtesse de l'air...

ca sent bientot mon retour tout ca^^

*ca n'est pas à moi d'intervenir...*

(je précise, au cas ou...)

lol tudevrais prendre ton mal en patience mon ami Neb... :shock: :D

La gnomette était revenue à la table, toute exitée de ce que venait de lui dire cet individu. KA ne dit rien et se contenta d'observer ce mysterieux personnage.

Bon je vais être plus claire :

"Vous êtes d'accord pour qu'on le prenne avec nous ou je vais devoir me payer la tronche tout le trajet parce que j'ai pris une décision pour les autres?"

Si demain j'ai pas de réponse on le prend.

Ellywyn avait poliment prit congé de l'étranger.
A deux table de là, Kulg Aëron semblait etre sorti de sa rèverie, et n'avait pas perdu une miette de la scène entre Ellywyn et l'étrange individu. Nadloïn quand à lui, avait fini la bière, et somnolait à moitié sur sa chaise, en lancant de temps à autre un petit ronflement d'ivrogne...
Ellywyn se s'assit parmis ses compagnons. Elle expliqua la situation en quelques mots à Kulg Aëron, et ensembles, ils réfléchirent à la proposition de l'aventurier. Quelques longues minutes s'écoulèrent...
Trop long, sans doute, pour l'humain...celui-ci se leva, et vint à la table d'Ellywyn:
"J'ai à faire...je ne puis attendre votre...décision plus longtemps. Je serai à la meme table, demain matin."
Sans meme attendre une réaction de la gnomette ou de l'elfe, l'individu disparu de la salle par le petit couloir.

Ellywyn soupira. Elle regarda ses compagnons de voyage et songea, indépendamment de tout, qu'un peu de renfort ne leur ferait pas de mal. A vrai dire, elle savait meme qu'il était urgent de trouver des compagnons de route fiables et solides.
La salle était à présent presque vide. Il devait etre aux environs de 22 heures. Pour les bergers et paysans de cette région, cela faisait tard pour un jour de semaine.
Elle resta un instant assise à la table, songeuse. Des milliers de questions, aussi disparates que mystérieuses, fourmillaient dans sa tete: Qui était cet homme? Pourquoi connaissait-il Neb? Comment était le Sommerlund? Quand rentrerait-elle chez elle? Reverrai-t'elle Fëanor ou Akarias? Ou était Noldor?
Noldor!!
Il était la, devant elle, un large sourire sur le visage, ravi d'avoir surprit la gnomette en pleine rèverie. Et il n'était pas seul...

"Ecoute Ellywyn, on n'a pas vraiment le choix, et je pense qu'il faut le prendre. Toutefois, il faudra s'en méfier car on ne connaît pas ses véritables intentions... donc prudence."

puis s'adressa a Noldor:
"Et toi, t'en penses quoi de tout ça?"